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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 11:00

 

Deux buts en championnat, cinq en Coupe de France : Benoît Boulanger, 23 ans, occupe la pointe de l'attaque fontenaisienne, et a déjà rencontré une équipe de Ligue 1. C'était la saison dernière, avec Compiègne (CFA), en 32es de finale, contre Lens, à Bollaert (défaite 1-0). Formé aux Chamois niortais où il ne fut pas conservé, après deux années comme stagiaire pro, c'est vers Fontenay qu'il se dirige (2007). Club qu'il retrouve l'été dernier, malgré les appels du pied insistants de Bayonne.

 

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Benoît Boulanger ici à droite, contre la réserve du FC Lorient, en championnat. L'attaquant fontenaisien a inscrit sept buts, depuis le début de la saison. / Photo : Fabrice Delène

 

 

 

Le Deux-Sévrien attend avec hâte ce 16e de finale, face à Lorient. « Restons cohérents dans nos déplacements et nos choix, à l'approche du but », préconise-t-il, avant de passer en revue les matches qui ont conduit ses partenaires aussi loin.

 

4e tour. Blain (DRH) - Fontenay : 0-4. « Rien de particulier. Il s'agit sans doute du match le plus aisé de notre parcours. On l'a rendu facile, face à un adversaire un peu tendre, en marquant très vite par N'Diaye. »

 

5e tour. Fontenay - Cholet (CFA 2) : 2-1 ap. « Un match très difficile, le seul disputé chez nous. On prend un but contre le cours du jeu, et on est mené à la mi-temps. On a le monopole du ballon, mais on ne concrétise pas. On frappe le poteau. Je me demande alors comment on va y arriver. Finalement, j'égalise dans les arrêts de jeu. On trouve ensuite les ressources pour se qualifier, grâce à Alexis Lescaille. »

 

6e tour. Saint-Sébastien (DRS) - Fontenay : 0-1. « On le dit souvent mais c'est tellement vrai : tout ne tient parfois qu'à un fil. Là-bas, on se heurte à une défense hyper regroupée. On ne s'en tire qu'à la 80e minute. J'ai le bonheur de marquer du plat du pied, en demi-volée, sur centre de Mornet, au terme de la seule action construite du match. »

 

7e tour. Saint-André-des-Eaux (DRH) - Fontenay : 1-3. « On se retrouve vite derrière au score sur leur unique occasion. Alic égalise après la pause et Piveteau nous offre l'avantage, en début de seconde période. Je marque le troisième. C'est anecdotique. On n'a pas été impressionnant mais on a fait ce qu'il fallait. »

 

8e tour. Challans (DH) - Fontenay : 0-2. « La réussite nous sourit en première période. On ouvre la marque rapidement sur penalty par notre capitaine (Mathieu Blais) mais on se fait des frayeurs... Heureusement pour nous, les Challandais ratent leur penalty, ainsi qu'une grosse occasion avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, j'ai la chance d'inscrire le deuxième but qui nous met a l'abri. »

 

32es de finale. Avranches (CFA) - Fontenay : 1-3. « Un match plein de maturité. Et pourtant... Avranches, bien que réduit à dix, dispose d'un but d'avance au repos. Ce penalty nous a dépités, mais le coach nous remobilise et on attaque la seconde période parfaitement. On fait circuler le ballon. On se montre patient et calme, puis on égalise assez vite par Mornet, avant de prendre les devants, un quart d'heure plus tard. C'est un grand soulagement. Quand on sort du terrain, on est plein de fierté. »

 

 

Recueilli par Michel LE TUTOUR.

Ouest-France

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 10:00

 

En direct sur France Bleu Loire Ocean

 (101,8 FM)

 

16èmes de finale de la Coupe de France de Football
Samedi 22 Janvier 2011

 

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A suivre en direct sur notre antenne à partir de 18h00 !

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 09:00

 

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Kevin Gameiro sera bien à la pointe de l'attaque lorientaise en Vendée. / Photo : Thomas Brégardis

 

 

Kevin Gameiro était de retour ce matin à l’entraînement après être resté en soins jeudi. Le buteur lorientais sera bien présent, samedi (18 h 30), à La Roche-sur-Yon, pour affronter Fontenay-le-Comte (CFA) dans le cadre des 16es de finale de la Coupe de France. « A nous d’avoir un autre état d’esprit à l’extérieur, a annoncé ce matin Kevin Gameiro, faisant référence à la récente défaite en championnat à Lyon (3-0). C’est un match de Coupe de France face à une CFA, c’est toujours spécial, à nous de ne pas les prendre de haut et de bien entamer le match. » Ecuele Manga (ischio), Amalfitano (grippe), Sosa (cheville), Fanchone (talon) et Monterrubio sont indisponibles.

 

Le groupe lorientais : Audard (c) - Baca, Bourillon, Koné, Morel - Coquelin, Romao, Mvuemba, Diarra - Gameiro, Kitambala. Remplaçants : Cappone (g), Le Lan, Doukouré, Monnet-Paquet, Mulumba, Autret, Robert.

 

Ouest-France

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 08:00

 

Hier, en conférence de presse, Christian Gourcuff est revenu sur le revers concédé à Lyon avant d’aborder le match de Coupe de France contre Fontenay, l’adversaire et son entraîneur, un ancien lorientais.

 

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Pas d'inquiétude


Après la déroute lorientaise à Lyon, le début de semaine a surtout servi à analyser et comprendre pourquoi le FC Lorient avait subi un tel affront, ce que confirmait hier le coach lorientais : « Je ne sais pas quel est le meilleur moyen de remettre l’équipe dans les bons rails. On a passé le début de semaine à analyser le match de Lyon. Nous avons manqué de caractère. Le caractère, on le puise dans plein de choses : ambition, dynamique de groupe, manière de jouer. Et il faut que l’on trouve une certaine solidité pour imposer notre supériorité. Cette solidité on ne l’a pas encore vu. Malgré tout je n’ai pas d’inquiétudes, juste des interrogations ».

 


Attention au piège !


Contre Fontenay, adversaire évoluant dans une division inférieure (dans le même groupe que la CFA du FC Lorient), le danger réside plus dans le fait de prendre l’adversaire de haut : « On peut considérer que ça n’est pas un mauvais tirage mais on connaît aussi les dangers que cela représente ». Et le FC Lorient a déjà échoué face à des adversaires évoluant à un étage en-dessous : « Ces sont des matchs où on n’arrive pas à se surpasser. On est confronté à un environnement qui ne nous transcende pas. Si on n’impose pas notre rythme, ça nous place dans conditions difficiles. L’obligation de résultat peut faire qu’on perd lucidité et sang froid ».



Objectif coupe ?


Quand on lui demande si ce match représente un piège pour son équipe Christian Gourcuff répond « qu’on n’est plus dans des matchs pièges car on est prévenu. L’important est d’imposer notre rythme ». Peut-il y avoir un désintéressement vis-à-vis de la Coupe de France ? Pour le technicien morbihannais, « la Coupe de France a peut être perdu un peu de son intérêt pour les clubs professionnels car moins lucrative et représentant une surcharge dans le calendrier ». Cela ne veut pas dire qu’elle n’intéresse pas le FC Lorient et son coach : « Je le répète : les coupes m’intéressent ». Et quand on lui demande si c’est un objectif, il explique que « le maintien est la priorité majeure du club mais que l’objectif c’est de gagner tous les matchs, donc oui… ».

 


Les retrouvailles


Enfin, ce match sera également l’occasion pour Christian Gourcuff de croiser Anthony Gauvin, son ancien joueur, devenu entraîneur de Fontenay Foot Vendée : « Je suis très content de ce qu’il a pu dire. Que des anciens joueurs se souviennent de Lorient, c’est flatteur et ça va droit au cœur. On n’a pas eu trop le temps de travailler ensemble mais c’est quelqu’un d’intelligent. Il aimait le foot et avait toujours cette faculté d’analyse sur son travail. S’il a été content de travailler avec moi, j’ai également été content de travailler avec lui. Les entraîneurs qui font référence à Lorient dans leur carrière d’entraîneur, c’est une belle récompense ». Et ces quelques mots, un bel hommage à son futur adversaire…

 

 

Vendredi 21 janvier 2011

Ecrit par Pierre L'HOTELLIER

http://www.fclweb.fr

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 07:00

  

Coupe de France. Mai 2002, Antony Gauvin remporte le précieux trophée avec Lorient. Une épopée éblouissante pour l'actuel coach de Fontenay.

 

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Lorient est de retour dans son stade du Moustoir, avec la Coupe ! Antony Gauvin partage sa joie avec les supporters. / Photo : Vincent Michel

 

 

Gros plan

 

Avant de recevoir Lorient, en 16es de finale de la Coupe, samedi (18 h 30), à La Roche, Antony Gauvin plonge dans ses souvenirs. Il y a neuf ans, le Deux-Sévrien s'imposait, avec le FC Lorient, aux dépens de Bastia (1-0), dans la compétition la plus fédératrice de l'Hexagone. Une finale hélas ternie par la Marseillaise, sifflée (1) : « On ignorait tout, car on était dans les couloirs du Stade de France... » Quant au sacre, « mérité », il aurait dû être plus large. « Quand j'y repense, avoue le natif de Niort, cela me paraît toujours incroyable, vu le contexte. »

 

Rien de plus beau ne lui est arrivé, au cours de sa carrière (2). « La réussite qui nous fuyait en championnat, parce qu'on calculait et qu'on mettait les freins, on l'avait en Coupe, parce qu'on jouait relâché, en donnant tout ce que l'on avait. »

 

Le FC Lorient parvient à créer l'exploit, devant 66 215 spectateurs, au terme d'un parcours totalement paradoxal. « Ce triomphe contre Bastia demeure celui d'un groupe uni jusqu'au bout, résume l'ancien défenseur central des Merlus. On connaisait de grosses difficultés mais jamais elles n'ont déteint sur l'ambiance générale. On avait déjà perdu la Coupe de la Ligue (3-0 en finale, contre Bordeaux), on savait qu'on allait rejoindre la D2, et que des gars comme Feindouno, Darcheville, Keïta... allaient partir, mais on positivait toujours. Il ne nous restait plus que la Coupe de France. Il nous fallait la gagner coûte que coûte, et on l'a fait, grâce à cet état d'esprit irréprochable ! »

 

« Au PSG avec les coiffeurs »

 

Déjà envahis par les doutes quant à leur avenir, au sein de l'élite, les hommes d'Yvon Pouliquen ont pourtant failli succomber, dès les 32es de finale, à Douai, modeste formation de CFA 2. « On l'emporte 3-1, après prolongation, mais on souffre, sur un terrain gelé. Ils mènent et tapent la barre, juste avant la fin du temps réglementaire... » Bis repetita, face à Louhans-Cuiseaux (National), en 8es de finale (2-2) : les Merlus ne s'en sortent qu'aux tirs au but. Les plus belles épopées se forgent dans la douleur, dit-on...

 

« Cela tient à des détails. Il faut croire que c'était notre tour, ajoute Gauvin. Il y a eu des moments vraiment forts, en dehors de la finale. » Parmi eux, cette victoire au Stade rennais (1-0), en 16es, mais surtout celle, « avec les 'coiffeurs' », face au PSG de Ronaldinho (1-0), en quarts de finale, dans un Parc des Princes médusé. « Personne ne nous donnait la moindre chance. Je ne suis pas sûr que nous-mêmes y croyions... C'est fou. »

 

Le FC Lorient n'aura reçu qu'une fois, avant d'atteindre le nirvana, « en demi-finales, contre Nîmes ». Encore une victoire à l'arraché (1-0) qui symbolise bien le coeur énorme des Morbihannais. « Il battait de toutes ses forces », renchérit celui qui totalise 480 matches avec les pros, une vingtaine en Ligue 1, et même un but en Coupe UEFA, l'automne suivant, face aux Turcs de Denizlispor. C'est toutefois de ce soir magique du 11 mai 2002 propulsant les Merlus au paradis, grâce à la Coupe, qu'Antony Gauvin, 37 ans aujourd'hui, se souviendra à jamais.

 

 

Michel LE TUTOUR.

Ouest-France

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 23:00

  

A l'issue de l'entraînement du jour, Christian Gourcuff a dévoilé la liste des joueurs qui affronteront Fontenay Foot Vendée pour le compte des 16èmes de finale de la Coupe de France. En raison de nombreuses absences, plusieurs joueurs font leur apparition dans le groupe par rapport au match de Lyon.

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Le groupe lorientais :

Gardiens :
Audard, Cappone

Défenseurs :
Baca, Bourillon, Le Lan, Morel, Koné

Milieux :
Diarra, Romao, Monnet-Paquet, Mvuemba, Coquelin, Mulumba, Doukouré, Autret

Attaquants :
Gameiro, Kitambala, Robert

Blessés :
Jouffre, Ecuele Manga, Monterrubio, Fanchone, Sosa, Amalfitano

Choix de l'entraîneur :
Lecomte, Le Sourne, Bouderbal, Buron

 

 

 

Vendredi 21 janvier 2011

Pierre L'HOTELLIER

http://www.fclweb.fr

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 22:00

 

Demain soir, Fontenay affronte Lorient en 16e de finale de coupe de France. La ville se prépare doucement, sans euphorie.

 

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Jacques Bouteiller, du Kop des coeurs bleus, distribue des banderoles aux commerçants qui veulent bien décorer leurs vitrines.

 

 

Peu de commerces décorés

 

La patronne du bar L'Entracte est allée chercher elle-même quelques maillots bleus au club house du Vendée Fontenay Foot pour compléter la décoration de la vitrine. C'est le premier commerce de la rue principale de la ville à avoir mis du bleu et du blanc sur sa façade. A suivi peu après le bar voisin, qui a accepté de mettre des banderoles à ses fenêtres, juste au-dessus de l'entrée. Hier matin, Jacques Bouteiller, l'un des animateurs et secrétaire du club de supporters le Kop des coeurs bleus, est passé dans de nombreux commerces du centre-ville distribuer des banderoles bleues et blanches, les couleurs du club, afin que les commerçants les mettent dans leurs vitrines. « Ce n'est pas facile, peu de commerces veulent en mettre ceux qui sont franchisés n'ont pas le droit de mettre autre chose que leur propre publicité », déplore-t-il. Il aura cependant pu convaincre une boulangerie de la rue de la République, qui a aussi accroché hier quelques fanions colorés. Pour le reste de la rue principale de la ville, pas de décoration, sauf l'hôtel de ville qui a affiché une grande banderole sur ses grilles et pavoisé le bâtiment de petits maillots bleus et blancs.

 

Dans les conversations

 

Évidemment, aux comptoirs des bars, les clients parlent de la rencontre de demain soir mais, « pas tant que cela, ce n'est pas l'engouement », confie une commerçante. Mardi, le club du troisième âge se réunissait en assemblée générale. Michel Gomard, 83 ans, estime que pour le club, « c'est déjà beau d'être en 16e de finale. J'espère qu'ils vont gagner, ils le méritent. » Chez Anne-Marie Tessier, « on est plutôt rugby. Mais je serais contente que Fontenay gagne. » À la mairie, ça parle foot, les employés auront même un car pour eux tous seuls demain après-midi. Jeanne, membre de l'UTL est « contente que le club soit à ce niveau. C'est une belle affiche et c'est bien pour la ville. » Aux voeux de la paroisse et de l'église réformée mercredi soir, le football n'était pas dans toutes les conversations.

 

Les supporters en parlent

 

Les Fontenaisiens savent, dans l'ensemble, que le club reçoit Lorient demain au stade Desgrange à La Roche-sur-Yon, mais ne sont pas pour autant tous passionnés par ce défi. Sauf bien sûr, les supporters et en premier lieu le kop des Coeurs bleus, qui vendra des écharpes marquées de la rencontre à l'entrée du stade demain. « C'est du 60 % pour Fontenay », assure Jacques Bouteiller. Hier après-midi, nombre d'entre eux ont échangé leurs contremarques pour les vrais billets du match. Tous y croient et espèrent un exploit samedi soir.

 

Sophie CAPELLE.

Ouest-France

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 21:00

 

Six ans après, l'entraîneur fontenaysien Antony Gauvin garde un souvenir encore ému d'un club où il a connu, en cinq saisons, toute la palette des émotions.

 

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En 2002, Anthony Gauvin n'avait pas joué la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux. En revanche, il était bien sur le terrain pour remporter la Coupe de France face à Bastia (1-0). Photo Eugène Le Droff

 

Antony Gauvin, six ans et demi après votre départ en juin2004, avez-vous gardé des contacts avec Lorient ?

 

«Plus beaucoup, en fait. De temps en temps, j'avais Arnaud Le Lan au téléphone, même si je l'ai un peu moins. J'avais aussi Fabien Audard. Cela fait un petit moment que je ne l'ai pas eu, je vais le rappeler cette semaine. C'est vrai que je ne connais plus beaucoup de monde. Il y avait aussi Jérémy Morel, qui était jeune. Je connais également Maxime Baca, qui était avec moi au Havre.»

 

 

Quelles images gardez-vous en mémoire de vos années lorientaises ?

 

«Lorient, ça reste forcément un grand souvenir, j'y ai passé un tiers de ma carrière. Pour moi, il s'est passé beaucoup de choses là-bas. Il y a évidemment la Coupe de France, mais aussi la montée en Ligue 1 la saison précédente, avec les problèmes administratifs que le club connaissait alors. Mes enfants sont nés à Lorient, les deux. Il y a beaucoup de choses qui me rappellent que Lorient, c'est particulier.»


Quels souvenirs gardez-vous de la saison 2001-2002, où le club a remporté la Coupe de France ?

 

«C'était une saison compliquée. Les six premiers mois, avec Angel Marcos, j'étais capitaine, je jouais tous les matchs. Ensuite, Yvon Pouliquen est arrivé et je ne faisais plus partie de l'équipe, on peut le dire. Je ne sais pas pourquoi, mon état d'esprit peut-être, il me faisait quand même jouer en coupe. J'ai pu jouer la finale, mais c'était une année particulière. Pour moi, c'est un peu triste d'être passé à côté de cette année de Ligue 1.»

 

 

N'avez-vous pas l'impression que, cette saison-là, les parcours en coupe vous ont coûté le maintien ?

 

«Je ne sais pas. Est-ce que l'on était vraiment au niveau? En janvier, Yvon Pouliquen a fait venir énormément de joueurs. Ce qui m'a gêné le plus, c'est qu'il n'a pas essayé de garder les bases. Mine de rien, on avait fait énormément d'efforts pour faire monter le club en Ligue 1. Voilà, c'est ce qui m'a gêné le plus, sachant que la saison d'après, il m'a fait jouer tous les matchs. Là, tu te dis ?pourquoi il ne m'a pas fait jouer l'année d'avant?? C'est comme ça, ça m'a permis de grandir aussi. C'est quand même une belle année. Je connaissais la Ligue 2, pas la Ligue 1. Tu vas dans des grands stades, tu fais une finale de Coupe de la Ligue, même si j'étais en tribunes, et une finale de Coupe de France. Ensuite, on finit deux fois quatrième en Ligue 2, avec Yvon Pouliquen et Christian Gourcuff.»



Regrettez-vous encore aujourd'hui les conditions de votre départ ?

 

«Mon départ a été quelque chose de dur à digérer, parce que j'avais passé cinq ans au club. La proposition qui m'a été faite était, pour moi, ridicule. Quand on te baisse ton salaire de 20%, c'est quand même difficile à digérer, alors que j'avais pas mal donné au club. Mais bon, c'était comme ça, des choix ont été faits. Après, on les accepte et j'ai pu continuer ma carrière. Au final, cela a quand même été de très bonnes années.»

 

Né le 15novembre 1973. 36 ans. Entraîneur de Fontenay Vendée. Parcours: Niort (1993-1997, L2: 150 matchs, 3 buts), Saint-Etienne (1997-1998, L2: 42m., 3 b.), Nice (1998-1999, L2: 17 m.), LORIENT (1999-2004, C3: 2m., 1b., L1: 20m., L2: 149 m., 18 b.), LeHavre (2004-2007, L2: 85 m. 7 b.), BREST (2007-2008, L2: 7 m.), Fontenay (2008-).

 

 

Le Télégramme - Le 20/01/11

Recueilli par Laurent Aquilo

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 20:00

 

Fontenay-le-Comte (CFA) - Lorient (L1), demain (18h30) à la Roche Sur Yon.

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Passé par le centre de formation de Lorient entre 2005 et 2007, l'attaquant fontenaysien Pierrick Mornet retrouvera avec plaisir son ancien club, demain, sur le terrain de La Roche-sur-Yon.

 

«J'ai passé de bons moments au FCL, j'ai de bons souvenirs, j'ai appris, progressé aussi. Ce n'était pas suffisant pour passer pro, mais je ne prends pas cela comme un échec. Ça m'a permis de me relancer par la suite.» Avec nostalgie, Pierrick Mornet repense à sa formation. A Lorient, il considère surtout avoir évolué «physiquement, techniquement et devant le but». Le Vendéen émet cependant un seul regret de son passage. «L'ambiance. Ce n'est pas la même que dans un club amateur et cela a un peu péché». Durant son parcours, l'attaquant de 23 ans, originaire de La Roche-sur-Yon aura notamment marqué ses entraîneurs, à commencer par Hervé Guégan, l'actuel coach de l'équipe de CFA et directeur du centre de formation lorientais. «Il a laissé une bonne image au club et bien rebondi à Fontenay, grâce à l'expérience accumulée au FCL. Aujourd'hui, il joue encore à un niveau très intéressant, et possède toujours une très bonne patte gauche.»

 

«Quelqu'un de bien»

 

Antony Gauvin, son coach actuel à Fontenay, ne tarit pas d'éloges à son sujet: «C'est un garçon extraordinaire niveau éducation. J'aime bien les mecs intelligents et c'est quelqu'un de très intelligent. On sent que ça se passe bien avec lui, on peut parler, discuter. C'est quelqu'un de très très bien, je suis ravi qu'il soit à Fontenay.» Ayant marqué beaucoup de buts durant sa première saison à Fontenay en jouant dans l'axe, Pierrick Mornet n'est pas mécontent d'avoir été repositionné sur le côté. «Je préfère maintenant faire la dernière passe. Je participe plus au jeu et aux tâches défensives qu'auparavant, je prends du plaisir sur le terrain.» Selon son entraîneur, il serait même passé tout près d'une carrière professionnelle. «Il a énormément de qualités, il est très adroit devant le but. Pour moi, il a loupé le coche au niveau pro et il aurait pu avoir sa chance.» Pierrick Mornet possède donc beaucoup de qualités, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Ce qu'il tentera de démontrer demain face aux pensionnaires de Ligue 1.

«Croiser les doigts»

 

Pour autant, le Fontenaysien garde son calme à l'approche de la rencontre. «On ne se met pas de pression pour samedi, on essaie de faire une semaine comme les autres. On ne change pas nos habitudes. Il ne faut pas se faire le match dans la tête avant de le jouer, il faut faire attention. Un match de coupe comporte aussi cet aspect psychologique». Mais les joueurs vendéens sont également conscients que trois divisions séparent les deux clubs et que le match sera difficile. «On sait très bien qu'ils vont pousser. On va devoir défendre en bloc, bien organisés, et ne pas faire n'importe quoi lorsque l'on aura la balle. Une victoire passera par un peu de réussite.» D'ailleurs, ce match de Coupe de France ne sera sûrement pas un match banal pour Pierrick Mornet, puisqu'il se déroule à La Roche-sur-Yon, sa ville natale et son lieu de résidence depuis son retour du FC Lorient. Et s'il devenait inoubliable? «On va prier pour une victoire 1-0» dit-il, amusé mais convaincu.

 

 

Le Télégramme - Jérémi Blachère

Le 21 janvier 2011

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 19:00

  

Coupe de France (16es de finale) à La Roche-sur-Yon. Fontenay-le-Comte (CFA) - Lorient (L1), samedi (18 h 30). L'entraîneur lorientais se souvient d'un joueur intelligent qui était venu relancer sa carrière au FCL.

 

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Antony Gauvin, aux côtés de Malick Diop, Fabien Audard et David Bouard, a passé de belles années sous les couleurs des Merlus (1999-2004) pour ensuite voguer vers Fontenay. Christian Gourcuff a apprécié ce joueur « intelligent ». / Photo : Archives

 

 

Christian Gourcuff, que pensez-vous de l'équipe de Fontenay que vous allez affronter samedi prochain ?

 

C'est une équipe qui a des principes cohérents et intéressants dans le jeu. Ce n'est pas étonnant avec Antony Gauvin, qui les entraîne. C'est une équipe qui cherche à jouer et qui construit. A priori, c'est une organisation en 4-2-3-1, ce qui est assez classique.

 

Antony Gauvin est un de vos anciens protégés. Il est passé aujourd'hui de l'autre côté de la barrière, que pensez-vous de lui ?

 

D'abord, je suis très content de ce qu'il a pu dire, ce qui montre que des anciens joueurs ont de bons souvenirs de Lorient, c'est forcément flatteur et puis cela me va droit au coeur. Ce sont des choses fortes... Je ne suis pas étonné non plus, « Anto » est quelqu'un d'intelligent, qui a pu faire l'analyse des choses. C'est un très bon joueur qui est passé à côté d'une grande carrière. C'est un joueur qui aimait le foot qui avait toujours une faculté d'analyse sur son travail et le jeu. Si lui a été content de travailler avec moi, moi également, c'était une évidence.

 

Comment l'aviez-vous recruté ?

 

Je l'avais découvert à Niort alors qu'il était très jeune. C'était un des espoirs du football français. Après, il a été transféré à Saint-Etienne où il a connu une période un peu difficile (il avait été prêté à Nice). Ses qualités, je les connaissais et quand on a eu une opportunité de le prendre, on l'a fait signer.

 

Comme d'autres joueurs, à l'image de Darcheville, Antony Gauvin était venu relancer sa carrière à Lorient ?

 

Comme beaucoup de joueurs qui viennent à Lorient, son parcours n'était pas conforme à son potentiel. Il a su rebondir ici. Après, on n'a pas eu trop le temps de travailler ensemble car je suis parti à Rennes après la montée. Quand je suis revenu, il était toujours là, mais on avait un effectif un peu déséquilibré. Je disposais de Malick Diop et de Richard Martini en défense centrale alors « Anto », je l'avais utilisé en milieu de terrain alors que c'était avant tout un défenseur central. Cette année-là fut un peu tronquée même s'il avait fait une saison très intéressante.

 

C'est aussi devenu une force à Lorient de recruter des joueurs en panne et peu coûteux ?

 

Malheureusement, à Lorient, on est obligé de le faire, mais on est satisfait de relancer des joueurs qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur et ce pour des raisons diverses, des problèmes qu'ils ont... Ils retrouvent ici un autre élan et « Anto » en fait partie. À part lui et Christophe Ferron qui entraîne Alençon, je n'ai pas été opposé à d'autres anciens lorientais qui gèrent une équipe.

 

Il profite de son expérience lorientaise pour la mettre à profit à Fontenay ?

 

Il montre qu'il a analysé et pris des choses à son compte. Le principe de jeu, on ne l'a pas qu'à Lorient, on a le droit de jouer au foot ailleurs (rires). C'est sympa qu'il ait repris une méthode, il y en a d'autres que lui, comme Jean-Louis Montero. Beaucoup d'anciens joueurs font référence à ce qu'ils ont connu à Lorient. Pour moi, c'est la plus belle des récompenses.

 

 

Olivier ABAUTRET

Recueilli par Ouest-France

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