Le blog de VENDEE FONTENAY FOOT

Les Avranchinais vont revoir la Vendée à Fenouillère. Habitué, sur les terrains de CFA, à rencontrer Carquefou, Le Poiré-sur-Vie ou Les Herbiers, tous clubs vendéens, Avranches reçoit Le Vendée Fontenay Foot (VFF) pour la deuxième fois de la saison, après le match de CFA de septembre dernier (1- 1).

Club de Fontenay-le-Comte, ville de 14 000 habitants, le VFF est né en 1991 de la fusion entre le Stade Athlétique fontenaysien et l'Etoile. Le club de Fontenay VF a longtemps bataillé en CFA avant d'être rétrogradé en CFA2 en 2005 pour des raisons extra-sportives. A la fin de la saison 2006-2007, le club a terminé premier du groupe E de CFA2. Installé de nouveau en CFA depuis plus de trois ans, les Vendéens flirtent fréquemment avec les meilleures formations de CFA, ce qui ne manque pas d'aiguiser ses ambitions à chaque début de saison.

Les Vendéens sont aussi des habitués de la Coupe de France. Malgré ses moins de 20 ans d'existence, Fontenay a déjà atteint deux fois les 16es de finale, contre le FC Nantes en 2004 (battu 0-3) et surtout en 2001 où ils ont éliminé Sedan 1-0, avant d'échouer de peu en 8e de finale contre l'Olympique lyonnais (2-2 après prolongations). Aux tirs au but, le VFF s'est finalement incliné 4-5.

Qu'importe, le club a marqué l'histoire de la Coupe de France. Sa structure est solide et mise sur de jeunes talents, à l'image d'Aurélien Capoue qui a franchi les portes de la Ligue 1 après avoir porté les couleurs de Fontenay. Samedi 18 décembre, devant son public, le VFF a battu Le Mans, la meilleure réserve professionnelle de CFA (2-0) et est remonté à la 9e place à seulement 4 points d'Avranches, le tout avec un match en retard.

Les hommes d'Antony Gauvin pensent déjà au 8 janvier. Il faut "se persuader que c'est dans nos cordes", insiste le coach vendéen. Fontenay veut de nouveau goûter aux 16es de finale. Gauvin, ancien lorientais - qui a eu le bonheur de remporter le trophée en 2002 - se base notamment sur la prestation livrée par ses joueurs à Avranches, le 18 septembre (1-1). "Globalement, on avait été très bons. Alors c'est du 50-50 !".

La Manche Libre

Lundi 13 décembre, Avranches a été fixé sur son sort en Coupe de France, dont les 32es de finale seront disputés les 8 et 9 janvier 2011. L’échéance est déjà proche. Les Avranchinais pouvaient rêver de tomber sur une grosse cylindrée de Ligue 1.

Il en fut tout autre. Le 8 janvier, l'USA défiera une formation qu'elle connaît déjà, présente dans le groupe D de CFA : Vendée Fontenay. Un tirage un brin décevant, mais intéressant dans l'optique d'un 16e de finale historique. Pour la troisième fois consécutive, après Koropa et Pontivy, Fenouillère va donc accueillir un nouveau match de coupe. Un avantage, pourait-on croire.

Pas forcément : les Avranchinais sont loin d'être souverains devant leur public. Si les Bleus ont passé les deux derniers tours de coupe à domicile, en championnat, ils n'ont plus connu la victoire sur leur terre depuis le 9 octobre et la venue de Romorantin (2-1). Ensuite, ils ont été battus consécutivement par Les Herbiers (4-1) et Yzeure (1-0). Y a-t-il un syndrome Fenouillère ?

Loin d'en arriver à de telles conclusions, l'entraîneur Stéphane Mottin a son explication : « On a envie de faire plaisir à notre public, alors on laisse plus d'espaces. Tandis que, loin de chez nous, nous sommes mieux regroupés. Ces faiblesses à la maison partiraient donc d'un bon sentiment. Toutefois, la perspective de jouer un 16e de finale historique, jamais atteint dans l'histoire du club, devrait galvaniser les troupes du sud- Manche.

Fontenay, lui, a déjà connu par deux fois la saveur des tours suivants et même un 8e de finale en 2001 contre Lyon, perdu aux tirs aux buts après avoir tenu en échec les Lyonnais (2-2) ». Le président Gilbert Guérin rêve de ce genre d'exploit pour l'US Avranches, qui n'a pas oublié l'échec de l'an passé en 32e de finale, contre Saumur (CFA 2). Les Avranchinais s'étaient inclinés 1-0 après prolongation.

La Manche Libre

Coupe de France (32es de finale). L'ex-coach du Poiré-sur-Vie a trouvé son bonheur à Avranches mais face à Fontenay, il affiche sa méfiance.

Stéphane Mottin, coach d'Avranches. / Photo : L. G.

Stéphane Mottin était dubitatif, voire sceptique, après le tirage des 32^es de finale de la Coupe de France. Fontenay-le-Comte (CFA) à Avranches (CFA), samedi (17 h), ce n'est pas exactement ce que l'entraîneur avranchinais avait imaginé d'abord, une fois éludé l'obstacle de la GSI Pontivy (CFA 2, 2-1 ap). « Au soir du 8^e tour, on s'est trouvé entre deux sentiments. L'envie alléchante d'affronter un club de Ligue 1 était prioritaire. Le sort nous a finalement réservé une équipe de notre championnat. J'estime nos chances égales mais nous allons tout mettre en oeuvre pour qu'elles soient un peu supérieures au coup d'envoi, en espérant que l'affiche royale, ce sera pour les 16^es ! »

« Une position à relativiser »

A Fontenay, on pense rigoureusement la même chose... Lors du match aller (1-1), les Vendéens ont laissé, au coach bas-normand, l'image d'opposants farouches et disciplinés. « Chez nous, ils nous avaient mis à ce point en difficulté que nous aurions dû perdre... C'est une formation très difficile à manoeuvrer, compacte, au replacement défensif immédiat. » Malgré les intempéries, Stéphane Mottin n'a d'ailleurs pas hésité à rejoindre le Sud-Vendée, juste avant Noël, pour le vérifier derechef, face au Mans. « Et compléter mes informations, car notre match, contre Luçon, avait été reporté. »

Avranches a beau être leader, son entraîneur n'en perd ni sa clairvoyance, ni sa rigueur. « Il y a beaucoup de matches en retard, avec des équipes qui se tiennent, et de tels écarts que bien malin qui peut savoir aujourd'hui qui va monter et qui va descendre. Il faut rester humble par rapport à ça. C'est lorsqu'on s'est écarté de nos valeurs et de notre objectif de maintien que l'on a été un peu moins performants.  » Et peut-être, paradoxalement, plus à domicile qu'à l'extérieur... « D'une manière générale, explique l'ancien joueur pro d'Angers Sco, c'est plus simple d'attendre et de contrer que de faire le jeu. Lorsqu'on se livre et qu'on récupère haut, on libère des espaces, le bloc s'étire... »

« J'ai tourné la page »

A 44 ans, Stéphane Mottin a succédé à Zivko Slijepcevic, à l'intersaison. De retour aux affaires, dans sa Manche natale. Avec le sourire chaleureux et les mots de l'homme bienveillant mais aussi la foi du bâtisseur invétéré. Rien de mieux ne pouvait arriver au natif de Carentan, après une année sabbatique et surtout quatre saisons à la tête du Poiré-sur-Vie, où il avait atterri, à l'été 2005, en droite ligne de Moulins. Aucun sentiment particulier ne l'effleure, cependant, à quelques jours d'accueillir Fontenay. « Là-bas, il y a des gens que je connais, Sébastien Ducourneau par exemple avec qui j'ai joué au Sco. Pour le reste, j'ai tourné la page. » Sans doute cela aurait-il été un peu différent, face au Poiré...

Michel LE TUTOUR.  Ouest-France

Adriana Karembeu est la tête d'affiche de la campagne de promotion du football féminin lancée par la Fédération Française de Football. Cela tombe bien : les Bleues viennent de se qualifier pour la Coupe du Monde 2011 en Allemagne.

Adriana Karembeu pose pour la FFF afin d'attirer les femmes dans le monde du football. © FFF.fr

Adriana Karembeu fait de la publicité pour le foot féminin

Adriana Karembeu, ambassadrice du football féminin, se met en scène afin de promouvoir ce dernier. L'épouse du Champion du Monde 1998, s'est tout à tour transformée en joueuse, arbitre, bénévole ou encore dirigeante afin d'illustrer les différentes manières de s'investir dans ce sport. Pierre-Jean Golven, le directeur de la communication de la FFF précise l'objectif de cette campagne : « l'objectif est clairement de lutter contre certains préjugés et de développer de manière globale l'implication des femmes dans le football ».

Marraine de la fête des 40 ans du football féminin, Adriana Karembeu s'est encore engagée plus durablement pour cette cause, en tant qu'ambassadrice du football féminin. Comme telle, celle-ci sera amenée à se rendre à des matches, des rassemblements de masse, des événements en région, des visites de clubs ou d'écoles de football au féminin. Son message portera sur l'intérêt de la pratique féminine et de la nécessité d'intégrer les femmes dans toutes les structures et à tous les niveaux.

Joueuses, dirigeantes, entraîneurs, arbitres, élues... : Adriana Karembeu sera l'ambassadrice de toutes les femmes du monde du football. Elle a eu l'occasion d'évoquer ce nouveau rôle, à l'occasion de la remise des Trophées "Femmes et Foot" qui coïncidait avec la Journée de la Femme : "J'ai un lien particulier avec le football via mon mari et j'ai vécu des moments extraordinaires grâce à ce sport. Mais j'ai découvert que ce sport si médiatisé, souffre d'une image réductrice dès qu'il est pratiqué par des femmes. Je suis heureuse d'avoir l'opportunité de faire passer le message que le football féminin est un trésor à valoriser. C'est une pratique d'où sont absentes la violence et la tricherie, tout en gardant une grande élégance technique."

Pour diffuser plus largement ce message, Adriana Karembeu participera à une campagne promotionnelle (clips vidéo, affiches, et campagne de presse) avec pour leitmotiv : "le football, ça existe aussi au féminin".

FFF : la récidive

La FFF s'était déjà essayé à une campagne publicitaire « choc » dans le but d'attirer l'attention, après la qualification des Bleues à l'Euro qui était presque passée inaperçue. Dans cette optique, plusieurs joueuses de l'équipe de France féminine avaient posé nues : Sarah Bouhaddi, Gaétane Thiney, Corine Franco et Elodie Thomis. Le slogan choisi à l'époque était celui-ci : « Faut-il en arriver là pour que vous veniez nous voir jouer ? ».

Sarah Bouhaddi, Gaétane Thiney et Corine Franco en photo :

Illustration : FFF.fr